S’il y a en un qui a le surf dans la peau, c’est bien lui. 88 ans, Peter Cole, malheureusement ne surfe plus suite à une opération lui ayant limité son mouvement de bras, mais il nage toujours. Habitant le North Shore non loin de Pipeline, il continue de suivre la scène surf comme personne. Il discute régulièrement avec John John Florence, son ami, qu’il a vu grandir bien sûr comme tant d’autres. Sur les 60 ans du surf moderne depuis l’après-guerre, il sait les surfeurs qui ont vraiment été les bons sur une vague. De Matt Kivlin, surfeur de sa génération, le plus performant de la fin des années 1940 à donc JJF, il les nomme et les compte sur les doigts de sa main. Son principal critère, c’est notamment de très bien surfer Sunset, une vague complète, sa vague favorite depuis son installation sur le North Shore en
Lire la suite →Découvrir l’exposition de Gilles Barbier World Wide Wave à la Villa Beatrix-Enea à Anglet, c’est se prendre en pleine figure une vague d’exotisme à la fois surréaliste, humoristique et cosmique. Des slaps, des requins, des vagues, des glisseurs élevés au rang d’un territoire insulaire imaginaire pourvu de flèches stridentes pour frapper notre monde ordinaire. L’artiste contemporain dans tout son rôle d’impertinent, d’impénitent, d’exigeant. L’acronyme WWW de World Wide Wave n’est pas sans rappeler celui du World Wide Web dont la modernité a fait désormais notre ficelage quotidien. Accro à l’onde du web déferlant sur nos écrans, on en oublierait ce qui fait la spécificité de celle océanique qui déferle sur nos côtes. Débarquant à Anglet, ville de surf, Barbier s’est dit que ce serait bien de nous désemmailloter du web et donc de nous rappeler à la vague. De nous ramener à sa vague dont l’univers insulaire parle vrai à
Lire la suite →Le petit film d’animation de Thierry Los, Forbidden Beach, a remporté le Prix du meilleur court métrage, au Festival du film de surf d’Anglet 2016 (voir palmarès). Un méticuleux travail d’images, sans aucun effet spécial, qui mérite sa récompense, d’autant qu’en ces temps où les replis communautaires asphyxient un peu l’air partout, cette originale fable de robot surfers, entre voyage et localisme, est un heureux rappel que si les hommes ont parfois des œillères, les vagues n’ont pas de frontières… Bien pour cela qu’elles nous ouvrent l’esprit, précieux donc de nos jours ! A regarder donc.
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