Finnegan sur France Culture

Finnegan sur France Culture

William Finnegan, avec Jours Barbares, fait rentrer le surf dans la littérature par la grande porte. Il était l’invité de  “Ping Pong” sur France Culture avec Gibus de Soultrait. Le surf par tous les côtés. Un moment riche d’échanges et  plein de vie.   A écouter…! https://www.franceculture.fr/emissions/ping-pong/william-finnegan-gibus-de-soultrait

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Hommage à John Severson

Hommage à John Severson

Vendredi 26 mai, John  Severson, 83 ans, par qui, le premier, le surf est devenu l’expression d’une culture, s’est éteint , en étant chez lui, entouré des siens et face à l’océan  qu’il a cheri toute vie. Natif de San Clemente, surfeur de cette Californie du sud encore sauvage des années 1950, il en exprima les vagues, la plage et le mode de vie d’abord par la peinture, son premier et véritable art, faisant de ses toiles des œuvres remarquables d’expressionnisme et de modernité picturale. Puis il fut cinéaste de surf à l’image de Bud Browne (son aîné) et de Bruce Browne (son contemporain), et en 1960, face au succès de son livret photos, The Surfer, qu’il vendait en projetant ses films, il créa Surfer magazine… En 1971, il vendit le magazine et s’installa avec sa famille à Maui (Hawaii), surfant, photographiant, peignant tout en diversifiant ses activités. Ce qu’il a fait jusqu’à

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Itv William Finnegan

Itv William Finnegan

A l’occasion de la sortie en France de la biographie de William Finnegan, Jours Barbares (1), qui a reçu le Prix Pulitzer 2016 aux Etats-Unis,  nous publions ici l’entretien qu’il avait accordé à Surfer’s Journal en 2011, à New York,  au sujet de ce livre en cours d’écriture et de sa vie de surfeur et de son métier de grand reporter de guerre pour The New Yorker. Propos recueillis par Jamie Brisick En 1992, le New Yorker publie « Playing Doc’s Games », une nouvelle en deux parties qui totalise 39 000 mots et dans laquelle le journaliste William Finnegan plonge le lecteur dans le milieu du surf de San Francisco. Très vite cette nouvelle acquiert la réputation d’être « le meilleur morceau de littérature jamais écrit sur le surf », une opinion toujours en vigueur aujourd’hui. Cette nouvelle évoque ce qui n’est jamais écrit à propos du surf : elle décrit les sentiments qu’on éprouve dans

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Expo Retrofutur

Expo Retrofutur

Est-ce bien sérieux tout ça ? Right Time Right Place, un véritable collectif d’artistes ? Ou une bande de potes qui prennent comme prétexte l’art pour se retrouver autour d’événements surf artistiques qu’ils conçoivent eux-mêmes. Un peu tout ça à la fois, une bonne dose de rigolade, un peu de sérieux pour concevoir les œuvres et devant les élus pour présenter les projets. Et aussi au final une bonne session de surf à partager après le vernissage. «Notre objectif est de mettre en scène de manière qualitative et collective des œuvres de surf art pour créer des expositions cohérentes et alternatives. Le choix des lieux, des thèmes d’expositions, des œuvres et des artistes sont autant de moyens que nous utilisons pour donner du sens à notre proposition artistique et voyager dans l’univers du surf art. Si le mot collectif à un sens, nous sommes ce qu’on appelle un collectif.» Les

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Le biomimétisme océan

Le biomimétisme océan

Du surf à la Cité de l’océan, à Biarritz ! Sont-ce les volutes dansantes d’une méduse blanche, peinte sur un simple panneau de bois, aspirant dans ses tentacules, les lettres en capitale d’un “océan source d’inspiration & d’innovation” ? Ou est-ce le passage ondulant d’une sirène pas loin, s’ébrouant dans la chevelure des vagues, et enroulant dans son mouvement les récits imaginaires de quelques éberlués du futur ? Les puissances de la nature gardent pour elles le secret des circonstances, dans ce qui fait parfois l’alchimie d’un jour important dans la vie d’une cité. Mais à tout le moins on peut le dire, ce samedi 18 mars 2017, journée de rencontres à Biarritz autour du biomimétisme, aura été marquant pour cette Cité de l’océan qui, enfin, se vit habitée d’un surf plein de beauté et d’espoir. Plein d’inspiration et d’innovation. Petit retour en arrière, cette cité, du temps où elle s’imaginait en

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Surfer’s Journal 119 en kiosques

Surfer's Journal 119 en kiosques

  Avec David Rastovich en couverture, le Surfer’s Journal d’avril-mai est disponible en kiosques. Retrouvez au sommaire de ce numéro – L’exploration à pied des frères Azoulay, planche sur le dos, de la Péninsule de Mitre (Terre de feu, Patagonie). 53 jours de marche pour un surftrip épique. – Le portfolio du jeune et talentueux photographe australien Woody Gooch, un regard rafraîchissant. – Les tourments de Duke Kahanamoku, icône légendaire du surf, mais qui a dû subir l’exploitation des seconds rôles à Hollywood et le racisme. – Les vagues spectaculaires des tempêtes dans les Grands Lacs. – La palme du gros, avec le récit de Ryan Masters, bodysurfeur affrontant des vagues XXL ! – Les tentatives du bigwave rider Mark Healey à tester des guns totalement innovants de trois shapeurs. Audacieux et instructif. – Interview du shaper Greg Webber, également concepteur de piscine à vagues. – Retour au goût de

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Surf au féminin

Surf au féminin

Dans tout ce qu’on nous propose, dans tout ce qu’on voit, on ne sait plus où donner de la tête, mais il y a parfois des petites pépites qui surgissent, sur lesquelles on peut avoir la chance de tomber et qui soudainement nous séduisent, dont on prend alors le signe, l’objet comme un cadeau, pour soi ou pour offrir à quelqu’un qu’on aime bien. Comme par exemple en marchant au bord de l’eau et en trouvant un de ces bouts de verre brassé, lissé par le ressac qui aurait pris la forme d’un petit cœur. Ou encore un petit galet en forme de vague… On le prend, on le met dans sa poche, on l’y laisse ou on le met sur l’étagère ou on le donne justement à la bonne rencontre qu’on fait en suivant… On connaît ces gestes, cette sensation. La poésie des choses avec le flux de la

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Le temps de la cérémonie

Le temps de la cérémonie

La cérémonie autour d’un défunt tient pour beaucoup à une tradition religieuse, souvent continuée à bon escient qu’on soit croyant ou pas. A cela les surfeurs ont la particularité d’y ajouter leur cérémonie océane, de tradition polynésienne, hawaïenne, où la personne décédée, connue pour son lien avec l’océan, part retrouver ces eaux salées et ces vagues sacrées qui constituaient comme une «enveloppe» d’elle-même, selon la vision ancestrale de ces Polynésiens qui colonisèrent les îles du Pacifique et inventèrent le surf. Ainsi un peu partout dans le monde, s’expriment désormais ces racines du surf dès lors qu’une communauté tissée autour d’un spot perd un des siens. Comme une tradition renouvelée qui assurent aux surfeurs un moment de recueillement et de partage, tant avec l’ami disparu qu’avec cet océan dont chaque surfeur sait, par ailleurs, qu’il se dispute individuellement les vagues. Il y va d’accompagner celui qui s’en va comme de se

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L’artiste Edgar Flauw

L'artiste Edgar Flauw

Ici une scie, là une perceuse à colonne, sur l’établi, un rabot… La grand-mère d’Edgar Flauw ne reconnaîtrait sans doute pas sa maison de Coat-Méal. Le jeune designer partage désormais les lieux avec d’autres anciens étudiants de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, basée à Brest. J’ai roulé une demi-heure sous un ciel noir pour atteindre le pavillon, j’ai laissé mon regard naviguer de jardin en jardin avant d’atteindre le bon, tapissé de myosotis. Toute la journée, les élèves brestois avaient exposé leurs projets devant le jury dont je faisais partie. Je découvre soudain dans ce petit coin de campagne une autre énergie créatrice, débordante, une émulation. Une éclaircie. Entre deux établis, une housse. Edgar Flauw en sort une planche de surf qui ressemble à une arête de poisson, et ce n’est pas seulement une affaire de style. Extrait du projet Ludarista, l’objet expérimente des formes directement inspirées de la

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Itv du shaper Matt Biolos

Itv du shaper Matt Biolos

Matt Biolos a les boules. Il vient de se faire opérer des oreilles en pleine année El Niño et le shaper déjà bougon d’ordinaire l’est encore plus. C’est sûr, il vient de se taper 40 jours de snowboard à Mammoth Mountain, mais bon, ce n’est pas la même chose. Le gars veut des vagues. Copropriétaire de Lost/Mayhem, parmi les marques de planches de surf les plus connues, de celles qui font gagner, Matt Biolos est une voix qui compte lorsqu’il s’agit de discussions sérieuses sur le matériel de surf. La pression d’un chef d’entreprise (les dizaines d’emplois, une pléthore de licences internationales à gérer, la rentabilité financière) lui donne cette allure du type qui porte toute la responsabilité sur ses épaules. Mais si vous voulez inverser ce rictus, abordez donc le sujet des planches. —Scott Hulet Scott Tu trouves encore le temps de jouer du rabot et de shaper des

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